Cowbell / Cloche à vache
With Earth Day tomorrow, we’d like to reflect on how lucky we are to live in this beautiful place we call Summerland and examine the effects that settlement and industry have had on the land around us. The artifact we’ve chosen as a jumping point is a weathered cowbell, discovered on Cartwright Mountain around 1978.
The cowbell appears to be hand-forged: the clapper is made from a chain with two crudely shaped nuts attached. It is eroded from years of being exposed to the elements, and it has a large crack on one side. We don’t know whose herd this cowbell came from, but it was likely used in the early-1900s.
In the mid-1800s, cattle were driven through the Okanagan Valley to mining camps in other parts of British Columbia. On their way, they grazed upon the native bunchgrasses. The great number of livestock moving through the valley led to overgrazing and a devastating reduction in native grasses.
By the late-1800s, permanent cattle ranchers were located up and down the valley. In Summerland, cattle were being raised by the Pierre family (before 1870), and by George Barclay on his Trout Creek Ranch (1890-1902), as well as by others.
After Barclay sold his 3,500-acre ranch to the Summerland Development Co. in 1902, much of the land was planted as orchards. Shortly thereafter (1904), the Penticton Indian Band Reserve #3 was exchanged to James Ritchie, opening up large pastures for subdivision and development. Image two shows the former Reserve in 1905, just after the transfer.
“Fruit ranching” became the new dominant industry. Natural habitats were now being altered by agriculture and development as more and more people were drawn to the area. Expansive grasslands were replaced by orchards. Many orchards were later subdivided and developed. More recently, tree fruits have been replaced with vineyards.
Change is inevitable; our town will continue to develop and grow. What will the landscape of Summerland look like in another 50, 100, or 150 years? If we truly love our home, we need to take action today to preserve and care for the land upon which we live, so that Summerlanders in the future can also enjoy the beauty of this special place.
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This project is made possible by the Government of Canada.
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Demain étant la Journée de la Terre, nous souhaitions célébrer la chance que nous avons de vivre dans cet endroit merveilleux qu’est Summerland et étudier les effets que la colonie de peuplement et l’industrie ont eu sur notre environnement. L’objet de référence que nous avons choisi est une cloche à vache patinée découverte sur Cartwright Mountain aux alentours de 1978.
Cette cloche à vache semble avoir été forgée à la main; son marteau est fait d’une chaîne à laquelle sont attachées deux noix grossièrement taillées. La cloche est patinée par des années d’exposition aux intempéries et elle a une grande fente sur le côté. Nous ignorons de quel troupeau provient cette cloche mais elle a certainement été utilisée au début des années 1900.
Au milieu du 19e siècle, du bétail a traversé la vallée de l’Okanagan pour rejoindre des camps miniers qui se trouvaient dans d’autres parties de la Colombie-Britannique. En route, les bêtes broutaient les graminées indigènes. Le nombre élevé de bêtes traversant la vallée a causé un phénomène de surpâturage et une diminution alarmante des plantes indigènes.
À la fin du 19e siècle, des fermes d’élevage permanentes s’étaient installées tout au long de la vallée. À Summerland, les premières fermes d’élevage ont été celles de la famille Pierre (avant 1870) puis celle de George Barclay à Trout Creek (1890-1902) parmi d’autres.
Lorsque Barclay vend son exploitation de 3500 acres à la Summerland Development Co. en 1902, la plupart des terres sont converties en vergers. Peu après (en 1904), la réserve n° 3 de la Première Nation de Penticton est échangée avec James Ritchie ce qui permet de diviser de larges pâturages en plusieurs lots et de les développer. L’image nous montre l’ancienne réserve en 1905, juste après le transfert.
La « culture fruitière » devient la nouvelle industrie dominante. Les habitats naturels sont altérés par l’agriculture et le développement à mesure que de nouvelles personnes sont attirées vers la région. De vastes prairies sont transformées en vergers. De nombreux vergers sont ensuite divisés en lots et développés. Et depuis quelques années, les arbres fruitiers laissent la place à la vigne.
Nul ne peut empêcher le changement; notre ville va continuer de se développer et de croître. À quoi ressemblera Summerland dans 50, 100 ou 150 ans? Si nous aimons vraiment notre ville, nous devons agir dès maintenant pour préserver et prendre soin de la terre sur laquelle nous vivons de manière à ce que les futurs habitants de Summerland puissent eux aussi profiter de la beauté de cet endroit extraordinaire.
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Ce projet a été rendu possible par le gouvernement du Canada.